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Si en 1990 j’étais un supporter inconditionnel de Nintendo, mon frère l’était tout autant de Sega. Cette dualité nous a permis de découvrir maintes pépites et de profiter en quelque sorte du meilleur des deux mondes.

C’est donc cette année là que, suite à un échange, j’ai découvert par hasard le jeu qui nous intéresse aujourd’hui à savoir :

Comme souvent dans les jeux de cette époque, la notation est trompeuse puisque c’est le quatrième wonder boy mais le troisiéme de la série monster world…le jeu prend place immédiatement après Wonder Boy in Monster Land.

Le sourire du dragon. 

  

Le jeu commence rapidement et ne nous laisse pas de répit, on retrouve Wonder Boy (Book en Vo) parti en découdre dans un château, on saute dans un puits et en avant pour les souterrains !

Première impression, c’est coloré, fluide et beau. Le personnage répond bien aux commandes. Si je parle des commandes c’est que comparé à ma manette de Nes, celle de la master system m’a toujours parue pour le moins imprécise et moins réactive. Là je dois réviser mon jugement ça passe tout seul.

On attaque donc par un premier donjon qui se termine par un boss pour le moins inattendu : un dragon d’acier !

dragon-wonderboy-3-master-system-pixelrealmsA sa mort celui-ci ne manque pas de nous laisser un petit cadeau…en nous transformant nous-même en…dragon !

Le temps de ressortir du château qui s’effondre non sans tester nos nouvelles capacités (cracher du feu), un écran de texte nous apprend que c’est au préambule du jeu que nous venons d’avoir droit.

Après ce démarrage en fanfare les choses vont continuer sur le même rythme.

 

Est-ce un dragon ou une souris ?

On se retrouve dans un village sans plus d’explications. Notre objectif sera donc de redevenir un humain en aidant bien sur le monde de monsterland à se debarasser de tout un tas d’ennemis allant de ninjas à des dragons en passant par des poulpes et des crabes.

Une petite parenthèse s’impose ici afin d’approfondir un peu le gameplay du jeu.

Le jeu est en 2d vu de profil, la base reste plateforme mais il se mêle à cela une partie exploration de chaque zone du jeu. On peut comparer la progression à celle d’un Megaman sur Nes, certaines zones ne sont accessibles que par l’une des transformations du personnage et celles-ci s’acquièrent en battant des boss.

Les métamorphoses au nombre de 5 (6 en comptant la forme humaine) s’effectue en revenant au village et s’active en passant sur une plateforme. On peut ainsi devenir tour à tour un dragon, un triton, une souris, un lion et pour finir un aigle.

Une fois cette mécanique bien maitrisée on parcourt des mondes allant de la jungle au désert en passant par des zones plus volcaniques et même le fond des océans. Le level design est bien maitrisée et on progresse sans trop de mal, la difficulté étant savamment dosé. Si au départ on meurt assez souvent, l’argent ramassé sur les ennemis ou dans les coffres permet d’acheter potion de soins et sorts nous permettant de triompher de tous les dangers. Chaque Boss vaincu nous donne également droit à des cœurs supplémentaires (pouvant aussi être trouvé dans des coffres dans des zones secrétes).

Un deuxième aparté s’impose ici concernant l’aspect « Rpg » du jeu. Notre personnage a en effet accès à un véritable inventaire qui va s’enrichir tout au long du jeu. En plus des potions et des sorts déjà cités, notre héros pourra trouver des pièces d’équipement tel que des épées ou des armures lui octroyant de menus bonus.

Humain après tout.

 

Le jeu se termine sur la victoire finale face au dragon vampire et notre retour à une forme plus conventionnelle.

Pas de crédits mais une sorte de générique reprenant le nom de tous les monstres du jeu ainsi que les titres des différents morceaux de la bande son.

Avec son univers coloré, ses mécanismes de jeu bien travaillés Wonderboy 3 est l’un des tous meilleurs jeux de la Master System.

Après toutes ses années je me surprends encore à essayer de trouver des coins perdus qui m’auraient peut-être échappés.

A découvrir d’urgence sur console, pad en main ou sur Gamegear (attention à la consommation de piles….), le jeu n’étant pas encore très côté auprès des collectionneurs.  

   

 

Bullit.

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